Découvrez ou redécouvrez vite cette chanson des Charlots, parodie du tube de Jeanne Mas Toute première fois. Le célèbre groupe de comiques revisite Le train sifflera trois fois et le personnage de Gary Cooper pour cette chanson amusante intitulée Toot toot première fois.
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mercredi 30 mai 2012
Quand les Charlots chantaient Gary Cooper ...
Découvrez ou redécouvrez vite cette chanson des Charlots, parodie du tube de Jeanne Mas Toute première fois. Le célèbre groupe de comiques revisite Le train sifflera trois fois et le personnage de Gary Cooper pour cette chanson amusante intitulée Toot toot première fois.
dimanche 8 janvier 2012
Les aventures du Capitaine Wyatt (1951)
>> ÉQUIPE TECHNIQUE / CARACTÉRISTIQUES
Titre original : Distant Drums, Réalisateur : Raoul Walsh, Scénario : Niven Busch et Martin Rackin, Producteur : Milton Sperling, Musique : Max Steiner, Photographie : Sidney Hickox, Direction artistique : Douglas Bacon, Montage : Folmar Blangsted, Genre : Aventures, Western, Durée : 101 minutes, Couleurs, Sortie US : 29 décembre 1951.
>> DISTRIBUTION
Gary Cooper (Capitaine Quincy Wyatt), Mari Aldon (Judy Beckett), Richard Webb (Richard Tufts), Ray Teal (Mohair), Arthur Hunnicutt (Monk), Robert Barrat (général Zachary Taylor).
>> HISTOIRE
1840. La guerre contre les indiens Séminoles, dans les grands marais de Floride, dure depuis plusieurs années. Le lieutenant Tufts rejoint le capitaine Wyatt, qui vit avec son petit garçon sur un îlot de sable fin, non loin des dangereux marécages, et tous deux partent à l'assaut d'un fort qui contient des réserves de munitions et des prisonniers blancs. Après l'avoir fait sauter, alors qu'ils repartent vers leur embarcation, Wyatt et ses hommes sont bloqués par les indiens. Ils n'ont alors d'autre choix que de s'enfoncer dans les dangereux marais des Everglades.Dénouement. Pourchassée par les indiens, la compagnie se sépare en deux groupes et se fixe un rendez-vous. Après un long et pénible voyage, le capitaine Wyatt arrive avec ses hommes, et la belle Judy, au lieu prévu, mais apprend que le deuxième groupe est tombé dans une embuscade. Il décide donc de ramener tout le monde vers son île, qui n'est qu'à quelques jours de marche. Après une seconde embuscade, Wyatt découvre que son île a été brûlée et que son fils a disparu. Plutôt que d'affronter tous les indiens, Wyatt propose un combat entre les chefs, et engage un corps à corps au couteau avec son rival. Victorieux, les ennemis reculent, les renforts arrivent et Wyatt retrouve son fils vivant.
>> AFFICHES
>> NOMINATIONS ET RÉCOMPENSES
-
>> AUTOUR DU FILM
En témoignent les mémoires du réalisateur, Gary Cooper et Raoul Walsh se connaissaient bien, et de longue date ; ils avaient souvent pêcher et observer la nature tous les deux. Le tournage de leur unique collaboration eut lieu dans le parc national des Everglades, en Floride. Le syndicat de Chicago perturba légèrement le début du tournage, en imposant, sous peine d'interdiction de tourner, un nouveau caméraman et deux nouvelles maquilleuses. Ces trois nouveaux membres, grassement payés, passèrent évidemment les six semaines du tournage à s'occuper et à pêcher.Le tournage fut physiquement éprouvant, la faune du parc national n'appréciant guère la présence d'une équipe technique. Raoul Walsh engagea alors des gens du pays pour les débarrasser des nombreux serpents à sonnettes et des autres animaux dangereux, lesquels étaient ravis d'être payés à cette occupation, qui leur rapportait, en outre, l'argent du laboratoire qui achetait les serpents pour retirer leur venin. Toutefois, les moustiques menèrent la vie dure aux membres de l'équipe et "Cooper, qui se plaignait d'avoir donné des litres de son sang précieux aux moustiques et aux sangsues, rentra à Hollywood avec une peau de serpent qu'il prétendait avoir arraché dans un accès de rage à son propriétaire". (R. Walsh, Un demi-siècle à Hollywood, Paris, Ramsey, 1985, p. 318-319)
>> RÉPLIQUES
- "Et j'aperçus pour la première fois l'homme avec lequel je devais vivre l'aventure la plus extraordinaire : Quincy Wyatt. Soldat. Homme des marécages. Grand Seigneur. Infatigable."(Richard Webb)
- "Mon embarcation ne peut pas emmener plus de 40 hommes.
- Et bien, c'est parfait, puisque je ne garde que 40 hommes dans ma compagnie.
- 40 hommes pour nettoyer toute la Floride et reprendre une forteresse ! Mais c'est un suicide !
- Vous avez peut-être raison ... mais ne faut-il pas mettre fin au ravitaillement en armes des Séminoles ? Et tant qu'ils tiendront ce fort, les indiens auront tous les fusils qu'ils voudront.
- Mais cette attaque est vouée d'avance à l'echec. Le fort a été bâti par le général Enrico Garcia, un des plus grands architectes militaires. Pour le prendre d'assaut, il faudrait au moins une brigade.
- Certes, c'est bien raisonné ce que vous dites là. En avez vous fait part au général ?
- Non. L'amiral l'a fait ... mais le général l'a envoyé promener. On pense chez nous que le général aime assez la bouteille. Et, ma foi, il ne devait pas y voir très clair quand il est aller imaginer une telle sottise.
- Je regrette que vous trouviez que c'est une sottise lieutenant, parce que c'est moi qui suit responsable de ce projet.
(Richard Webb/Gary Cooper)
- "Et la belle enfant ?
- Les autres ne savent pas d'où elle vient. A mon avis c'est une jeune fille du monde.
- Pourquoi ? Parce qu'elle a une servante ?"
(Gary Cooper/Richard Webb)
- "Ma famille se nourrissait de glands et de pommes de pins, comme la vôtre !
- Comment avez vous deviné d'où je suis ?
- Votre démarche. Chez nous, on a l'habitude d'attacher la jambe des filles quand elles ont 16 ans, pour fixer leurs premières chaussures. C'est ce qui vous est arrivé, pas vrai ?
(Gary Cooper/Mari Aldon)
- "J'ai mangé tellement de maïs que je me sens devenir volaille."
(Gregg Barton)
>> CRITIQUES
"Ne cherchez pas de nouveautés ... Le réalisateur Raoul Walsh a dirigé ce film avec précision, comme il l'aurait fait dans des films tournés il y a vingt-cinq ans. Ce qui revient à dire que Mr. Cooper est égal à lui-même d'un bout à l'autre, que l'histoire est tantôt sérieuse, tantôt comique et que le rythme se maintient d'une manière conventionnelle et artificielle." (Bosley Crowther, New York Times, 1951)"Cooper fournit une interprétation moyenne dans un rôle qui lui offre peu de possibilités ; les acteurs de complément qui lui servent de partenaires n'ont pas été choisis parmi les meilleurs et les bonnes séquences sont rares. La musique de Max Steiner souligne et soutient l'action et permet d'oublier l'invraisemblance de l'intrigue." (Homer Dickens, Gary Cooper, Paris, Henri Veyrier, 1975)
"Gary Cooper interprète dans ce film l'héroïque figure du capitaine Earp Wyatt. Le film est un des plus remarquables westerns de ces dix dernières années." (L. Escoube, Gary Cooper, le cavalier de l'ouest, Paris, Éditions du Cerf, 1965)
>> PHOTOS DU FILM
>> PHOTOS D'EXPLOITATION
>> PHOTOS DE TOURNAGE
>> DOCUMENTS
> Extrait audio : l'arrivée de Gary Cooper/Quincy Wyatt (musique de Max Steiner).> Voir le synopsis français d'époque des Aventures du Capitaine Wyatt, qui fut exploité dans les salles.
> Bertrand Tavernier évoque ses souvenirs de jeunesse dans une "malle aux trésors" au Forum des Images, et revient longuement sur Les aventures du Capitaine Wyatt. (Document audio)
Sur le tournage du film, Gary Cooper participe à une publicité pour un moteur de bateau ! (1952)
> Voir la page : Coop' vante les mérites d'un moteur de bateaux, dans Boy's Life.
Rubriques :
1950's,
Audio,
Aventures,
Max Steiner,
Raoul Walsh,
Western
samedi 7 janvier 2012
Les plus belles entrées de Gary Cooper à l'écran : Cargaison dangereuse (1959)
La première image d'une star à l'écran, au même titre que la
dernière, est celle que l'on retient souvent le mieux. Et il apparaît
que dans les films de Gary Cooper, les réalisateurs (et scénaristes)
savaient soigner l'entrée de la vedette préférée du public américain.
Petit florilège personnel - et donc subjectif - des plus belles entrées à
l'écran de Gary Cooper :
Le début de Cargaison dangereuse est haletant : Charlton Heston, en pleine tempête, manque de sombrer avec son navire face à un énorme cargo qui semble inoccupé. Il s'y aventure et, pendant plusieurs minutes, il recherche une âme qui vive - sans succès. Mais en descendant à la salle des machines, il entend le raisonnement métallique d'un homme qui marche sur une passerelle. Après des appels sans réponses, il revient dans un long couloir et se fait violemment plaquer au mur par un homme.
On sait sans connaître l'histoire qu'il s'agit de Gary Cooper ! Le premier plan sur lui, mal rasé, éclairé par la lampe torche de Charlton Heston, est superbe. Peu enclin à recevoir des passagers, il tente de savoir qui est ce fouineur, puis lui recommande de quitter son navire.
Écouter un extrait audio (en Version Originale) :
Cargaison dangereuse (The Wreck of the Mary Deare, 1959)
Le début de Cargaison dangereuse est haletant : Charlton Heston, en pleine tempête, manque de sombrer avec son navire face à un énorme cargo qui semble inoccupé. Il s'y aventure et, pendant plusieurs minutes, il recherche une âme qui vive - sans succès. Mais en descendant à la salle des machines, il entend le raisonnement métallique d'un homme qui marche sur une passerelle. Après des appels sans réponses, il revient dans un long couloir et se fait violemment plaquer au mur par un homme.
On sait sans connaître l'histoire qu'il s'agit de Gary Cooper ! Le premier plan sur lui, mal rasé, éclairé par la lampe torche de Charlton Heston, est superbe. Peu enclin à recevoir des passagers, il tente de savoir qui est ce fouineur, puis lui recommande de quitter son navire.
Écouter un extrait audio (en Version Originale) :
Rubriques :
1950's,
Audio,
Charlton Heston,
Michael Anderson
mardi 3 janvier 2012
Les films de Gary Cooper, refuges de l'enfance de Jean Rochefort
Interrogé sur France Culture dans l'émission A voix nue, Jean Rochefort revient sur son enfance dans "la grisaille provinciale" et sur l'importance des films de Gary Cooper.
Écouter l'extrait audio (ou l'émission entière) :
Les plus belles entrées de Gary Cooper à l'écran : Le Rebelle (1949)
La première image d'une star à l'écran, au même titre que la
dernière, est celle que l'on retient souvent le mieux. Et il apparaît
que dans les films de Gary Cooper, les réalisateurs (et scénaristes)
savaient soigner l'entrée de la vedette préférée du public américain.
Petit florilège personnel - et donc subjectif - des plus belles entrées à
l'écran de Gary Cooper :
Tout dans ce film est magnifique, à commencer par la superbe photographie de Robert Burks, mêlée à la mise en scène soigné de King Vidor. Et peut-on rêver plus mystérieuse et charismatique entrée pour Gary Cooper ? Filmé de dos, dans l'ombre, il encaisse sans prononcer un mot les conseils et réprimandes d'architectes qui jugent son style trop novateur, trop visionnaire. Le dernier n'est guère plus accueillant pourtant il reconnaît le talent du jeune homme. "Je devrais vous foutre à la porte tout de suite. Vous commencez demain matin". La caméra s'approche lentement du visage de l'architecte qui demande "Comment vous appelez vous ?"
Cooper, s'éloignant vers la porte, se retourne pour lâcher un "Howard Roark" laconique, avant de quitter la pièce. Vient ensuite une ellipse de plusieurs mois, symbolisée par les pages du calendrier qui se tournent au vent, avant que l'on ne retrouve Gary Cooper/Howard Roark et son patron, sur le déclin, prêt à mourir. S'ils s'avancent à deux dans ce couloir à contre jour, c'est bien seul que Coop' devra affronter le conformisme intolérant de ses collègues.
Écouter un extrait audio (en Version Originale) :
Le Rebelle (The Fountainhead, 1949)
Tout dans ce film est magnifique, à commencer par la superbe photographie de Robert Burks, mêlée à la mise en scène soigné de King Vidor. Et peut-on rêver plus mystérieuse et charismatique entrée pour Gary Cooper ? Filmé de dos, dans l'ombre, il encaisse sans prononcer un mot les conseils et réprimandes d'architectes qui jugent son style trop novateur, trop visionnaire. Le dernier n'est guère plus accueillant pourtant il reconnaît le talent du jeune homme. "Je devrais vous foutre à la porte tout de suite. Vous commencez demain matin". La caméra s'approche lentement du visage de l'architecte qui demande "Comment vous appelez vous ?"
Cooper, s'éloignant vers la porte, se retourne pour lâcher un "Howard Roark" laconique, avant de quitter la pièce. Vient ensuite une ellipse de plusieurs mois, symbolisée par les pages du calendrier qui se tournent au vent, avant que l'on ne retrouve Gary Cooper/Howard Roark et son patron, sur le déclin, prêt à mourir. S'ils s'avancent à deux dans ce couloir à contre jour, c'est bien seul que Coop' devra affronter le conformisme intolérant de ses collègues.
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Rubriques :
1940's,
Audio,
Documents,
King Vidor
dimanche 1 janvier 2012
Les plus belles entrées de Gary Cooper à l'écran : Les Tuniques écarlates (1940)
La première image d'une star à l'écran, au même titre que la dernière, est celle que l'on retient souvent le mieux. Et il apparaît que dans les films de Gary Cooper, les réalisateurs (et scénaristes) savaient soigner l'entrée de la vedette préférée du public américain. Petit florilège personnel - et donc subjectif - des plus belles entrées à l'écran de Gary Cooper :
Cette entrée n'est certes pas la plus marquante, mais elle est ardemment désirée ! En effet, voilà exactement 20 minutes que l'histoire se met en place ... et toujours pas de Gary Cooper ! A l'instant où l'on s'attend le moins à le voir débarquer, alors que les tuniques écarlates raccompagnent les marchands vers la sortie du fort, se profile la silhouette élancée de Cooper, sur son cheval. Au milieu de la foule et des soldats habillés de rouge, on sourit déjà de constater l'incohérence de son accoutrement, mais on se rassure, Cooper restera Cooper. Ses premières minutes à l'écran sont un régal : il snobe un premier soldat qui lui demande de repartir, et fait tenir son cheval à un second, médusé.
Il entre dans le bureau de l'officier britannique comme un cow-boy rentre dans un saloon, avec un petit geste reconnaissable. Sa présentation explique tout : il est Ranger au Texas. Quand le commandant l'informe qu'il connaît cette organisation, Cooper, poliment et laconiquement, non sans ironie, lui répond que c'est réciproque. Remerciements forcés de l'officier, politesse britannique. On lui présente celui qui sera son meilleur rival pendant le reste du film. Échange de regards méfiants, avant qu'il ne l'accompagne vers les dortoirs.
Les Tuniques écarlates (North West Mounted Police, 1940)
Cette entrée n'est certes pas la plus marquante, mais elle est ardemment désirée ! En effet, voilà exactement 20 minutes que l'histoire se met en place ... et toujours pas de Gary Cooper ! A l'instant où l'on s'attend le moins à le voir débarquer, alors que les tuniques écarlates raccompagnent les marchands vers la sortie du fort, se profile la silhouette élancée de Cooper, sur son cheval. Au milieu de la foule et des soldats habillés de rouge, on sourit déjà de constater l'incohérence de son accoutrement, mais on se rassure, Cooper restera Cooper. Ses premières minutes à l'écran sont un régal : il snobe un premier soldat qui lui demande de repartir, et fait tenir son cheval à un second, médusé.
Il entre dans le bureau de l'officier britannique comme un cow-boy rentre dans un saloon, avec un petit geste reconnaissable. Sa présentation explique tout : il est Ranger au Texas. Quand le commandant l'informe qu'il connaît cette organisation, Cooper, poliment et laconiquement, non sans ironie, lui répond que c'est réciproque. Remerciements forcés de l'officier, politesse britannique. On lui présente celui qui sera son meilleur rival pendant le reste du film. Échange de regards méfiants, avant qu'il ne l'accompagne vers les dortoirs.
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