samedi 31 décembre 2011

Gary Cooper sur Facebook / Forum d'images


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DVD - Cape et poignard (1946)


DVD Zone 2 - Cape et poignard (Cloak and Dagger)

Editeur : Films Sans Frontières

Réalisateur : Fritz Lang
Durée : 106 minutes
Langues : Anglais
Sous-titres : Français
Noir et Blanc, 4/3
Bonus : Aucun

Avis : J'ai lu des critiques négatives dans les commentaires de Amazon concernant l'état de la copie. Je trouve qu'il est déjà heureux que l'on puisse trouver un DVD Zone 2, sous titré français de ce film de Fritz Lang, à prix abordable (une dizaine d'euros sur amazon). La copie n'est pas restaurée, c'est un fait, mais n'est pas pour autant en mauvais état. Le film se regarde sans aucun problème, avec grand plaisir. Pour les cinéphiles de mon genre, il est très appréciable que le DVD soit en version originale sous titrée français, afin d'entendre la voix de Gary Cooper. Aucun bonus, aucune interactivité (le seul menu accessible est ci-dessous en capture), mais encore une fois, il s'agit d'une petite société de distribution, et on ne peut que féliciter leur démarche de sortir ce film en DVD. (Julien Morvan, auteur du blog)

vendredi 30 décembre 2011

Document : Coop' vante les mérites d'un moteur de bateau !

Toujours dans le magazine américain des scouts, Boy's Life, Gary Cooper devient le héros d'une publicité pour les moteurs de bateaux Johnson Motors. On le voit sur le tournage des Aventures du capitaine Wyatt conduire son petit bateau à moteur. Une curiosité ... (février 1952)

(Cliquez sur l'image pour agrandir)

Les Tuniques écarlates (1940)


>> ÉQUIPE TECHNIQUE / CARACTÉRISTIQUES
Titre original : North West Mounted Police, Réalisateur : Cecil B. DeMille, Scénario : Alan Le May, Jesse Lasky Jr. et C. Gardner Sullivan, Producteur : Cecil B. DeMille, Musique : Victor Young, Photographie : W. Howard Greene et Victor Milner, Direction artistique : Hans Dreier et Roland Anderson, Montage : Anne Bauchens, Genre : Aventure, Western, Durée : 126 minutes, Couleurs, Sortie US : 22 octobre 1940.

>> DISTRIBUTION
Gary Cooper (Dusty Rivers), Madeleine Carroll (April Logan), Paulette Goddard (Louvette Corbeau), Preston Foster (Sergent Jim Brett), Robert Preston (Ronnie Logan), Akim Tamiroff (Dan Duroc), Lynne Overman (Tod McDuff), George Bancroft (Jacques Corbeau), Lon Chaney Jr. (Shorty), Robert Ryan (Dumont).

>> HISTOIRE
Dans les années 1880, au Canada, les Métis (descendants d'européens et d'indiens) veulent s'émanciper du pouvoir britannique, représenté sur place par la Police Montée, les tuniques écarlates. Alors que la paix semble installée, trois leaders Métis, dont Louis Riel et Jacques Corbeau, ravivent les tensions. C'est dans ce contexte qu'arrive Dusty Rivers, un ranger du Texas qui recherche Corbeau pour meurtre. Alors qu'il débute ses recherches et tombe sous le charme de la belle April, les Métis s'apprêtent à déclarer la guerre aux tuniques écarlates et appellent en renforts plusieurs milliers d'indiens.
Dénouement. Pour inciter le chef indien à entrer en guerre contre les britanniques, Corbeau promet de ramener des dizaines d'uniformes écarlates tâchés de sang. Il fomente alors un guet-apens contre la Police Montée, qui perd beaucoup d'hommes. Mais les survivants se présentent devant le chef indien, menaçant que les âmes des morts reprennent vie. Le chef, intimidé, prête allégeance à la Couronne britannique, et Jacques Corbeau est arrêté. Laissant derrière lui la belle canadienne qu'il aimait, Dusty Rivers repart aux États-Unis avec son prisonnier.

>> AFFICHES


>> NOMINATIONS ET RÉCOMPENSES
Nominations :
- Cérémonie des Oscars, 1941 : Meilleur Son (Département son des studios Paramount), Meilleure Musique originale (Victor Young), Meilleure Direction artistique (Hans Dreier et Roland Anderson), Meilleure Photographie (Victor Milner et W. Howard Greene), Meilleur Montage (Anne Bauchens).

Récompenses :
- Cérémonie des Oscars, 1941 : Meilleur Montage (Anne Bauchens).

>> AUTOUR DU FILM
Les Tuniques écarlates fut le premier film en couleurs de Cecil B. DeMille, qui employa le procédé Technicolor pour un montant de 200.000$, quand un film en noir et blanc coûtait environ 50.000$. La société Technicolor imposa d'abord au réalisateur un directeur de la photographie expert en la matière, à savoir Arthur Rosson (qui venait de travailler sur Autant en emporte le vent). Il lui prodigua certains conseils sur la manière de filmer le ciel notamment, et décréta que Howard Greene (qui avait travaillé sur Les dix commandements) était le meilleur chef opérateur pour les extérieurs. Dans son contrat avec la Paramount, DeMille reçu une avance de 100.000$ pour préparer le film, et 50% des bénéfices sur les recettes. (R. S. Brichard, Cecil B. DeMille's Hollywood, The University Press of Kentucky, 2004)

S'éloignant de la traditionnelle mauvaise image des canadiens français dans le cinéma hollywoodien, le film ne fut pas censuré au Québec, mais provoqua toutefois une réaction hostile de Maurice Huot (dans le journal Le Devoir, du 28 octobre 1940) déplorant le "jour trompeur" sous lequel était montré Louis Riel, "vulgaire révolté". (P. Hébert et Y. Lever, Dictionnaire de la censure au Québec, Editions Fidès, 2006)

Anecdotes
- Il ne s'agit pas, comme on peut souvent le lire, du premier film en couleurs de Gary Cooper.
- Le film est une adaptation de l'ouvrage de R. C. Fetherstonhaugh, The Royal Canadian Mounted Police.
- C'est également l'un des premiers rôles d'une future vedette du cinéma américain, Robert Ryan, dans un rôle très secondaire de soldat.
- Comme pour la majorité de ses films, Cecil B. DeMille a tourné l'ensemble du film en Californie, en studios, usant de paysages filmés ou de toiles peintes. Les quelques plans réels d'extérieurs ont été tournés par un réalisateur de seconde équipe.
- Entre 1949 et 1999, le film cumula 4 677 876 entrées en France, dont 961 484 à Paris.

>> RÉPLIQUES 
- "Couvre moi ce soir, je dois sortir.
- La prochaine fois ... dis à cette fille d'amener une copine !"
(Robert Preston/Regis Toomey)

- "Vous savez flanquer une selle en un tour de main !"
(Gary Cooper)

- "Où croyez vous aller ?
- A Batoche ! J'espère que c'est très loin !
- Pas moi, cette banquette est si raide.
- Moi, j'ai l'impression d'être assis sur un nuage !"
(Madeleine Carroll/Gary Cooper)

- "Vous n'êtes pas marié ?
- Pour moi, un célibataire est un homme qui ne fait pas deux fois la même erreur."
(Madeleine Carroll/Gary Cooper)

- "Vous pensez qu'une plante ou autre chose de canadien survivrait au Texas ?
- Comment le saurais-je ?
- Même la lumière de la lune est chaude et douce, là bas ...
- Les chevaux sont rapides au Texas ?
- Y'a pas plus rapides !
- Le sont-ils autant que les hommes ?
(Gary Cooper/Madeleine Carroll/Lynne Overman)

- "Vous savez quoi ? Je fais le meilleur café de tout l’État du Texas. On peut y faire flotter un fer à cheval !"
(Gary Cooper)

- "Vous êtes un ange vêtu de cuir !
- J'aurais l'air fin avec des ailes en cuir."
(Madeleine Carroll/Gary Cooper)

>> CRITIQUES
" [...] Northwest Mounted Police reste écrasant d'ennui et de convention scénaristique". (B. Tavernier et J.-P. Coursodon, 50 ans de cinéma américain, Paris, Omnibus, 1995, p. 414)

"Premier film en Technicolor de DeMille et de Gary Cooper. Une œuvre superbe, un mélodrame à grand spectacle, une utilisation éblouissante des paysages [...], une action sans temps morts, bref l'une des grandes réussites de DeMille". (J. Tulard, Guide des films (P-Z), Paris, Robert Laffont, 2002, p. 3010)

"Les Tuniques écarlates, de Cecil B. DeMille est un film palpitant, un mélodrame à grand spectacle qui abonde en combats opposants soldats et Indiens et propose, en Technicolor, des vues extraordinaires des montagnes, des lacs, des forêts et de la police montée du Canada. [...] Les acteurs principaux s'en tirent à leur honneur." (Rose Pelswick, New York Journal American, 1940)

"Le faste et le spectacle grandiose imaginé par DeMille fascinent le spectateur déjà ébloui par la qualité de la photographie en couleurs. En homme d'action, Cooper est parfaitement dans son rôle." (Homer Dickens, Gary Cooper, Paris, Henri Veyrier, 1975)

>> PHOTOS D'EXPLOITATION


>> PHOTOS DU FILM


>> DOCUMENTS
Plus de photos et extrait audio :
> Les plus belles entrées de Gary Cooper à l'écran (Les tuniques écarlates) - avec extrait audio !

Revue Mon film, spécial Les Tuniques écarlates (n°173, 14 décembre 1949). Extraits.
> Voir "Mon film spécial Les Tuniques écarlates" complet ici !


Journal scout américain, Boy's Life, de novembre 1940.


jeudi 29 décembre 2011

Document : Hommage de Life à la mort de Gary Cooper (1961)

Le 26 mai 1961, quelques jours après la mort de Gary Cooper, le célèbre magazine Life proposait une dizaine de pages retraçant la vie et la carrière de l'acteur.

(Cliquez sur les images pour agrandir)

Document : des films de Gary Cooper dans Boy's Life (1940)

Dans le magazine des jeunes scouts Boy's Life, de novembre 1940, on trouvait une page spéciale cinéma, où deux films de Gary Cooper étaient chroniqués : Les Tuniques écarlates et Le cavalier du désert.

(Cliquez sur la photo pour agrandir)


mercredi 28 décembre 2011

Cargaison dangereuse (1959)


>> ÉQUIPE TECHNIQUE / CARACTÉRISTIQUES
Titre original : The Wreck of the Mary Deare, Réalisateur : Michael Anderson, Scénario : Eric Ambler, Producteur : Julian Blaustein, Musique : George Duning, Photographie : Joseph Ruttenberg, Direction artistique : Paul Groesse et Hans Peters, Montage : Eda Warren, Genre : Aventures, Drame, Durée : 105 minutes, Couleurs, Sortie US : 6 novembre 1959.

>> DISTRIBUTION
Gary Cooper (Gideon Patch), Charlton Heston (John Sands), Michael Redgrave (Mr. Nyland), Emlyn Williams (Sir Wilfred Falcett), Cecil Parker (le président), Alexander Knox (Petrie), Virginia McKenna (Janet Taggart), Richard Harris (Higgins), Ben Wright (Mike).

>> HISTOIRE
Dans la Manche, sur un petit bateau qui traque les épaves, John Sands et son équipage se dirigent vers Saint-Malo. En pleine tempête, ils manquent de rentrer en collision avec un gros cargo, qui semble abandonné et en proie aux flammes. Intrigué, Sands décide de l'explorer et de signaler son abandon pour toucher la prime de sauvetage. Mais il découvre le dernier membre de l'équipage encore à bord : le capitaine Patch. Dans l'impossibilité de retourner sur son bateau à cause de la tempête, John Sands reste à bord du cargo Mary Deare et découvre avec stupéfaction que le capitaine l'emmène consciemment vers de dangereux récifs.
Dénouement. Le capitaine Patch fait échouer son navire sur l'archipel de récifs des Minquiers, au large des côtes bretonnes, sans vouloir donner ses raisons à Sands, puis les deux hommes sont sauvés et ramenés à terre. Toutefois, les assurances et l'armateur semblent vouloir connaître les responsables du naufrage, et font ouvrir un procès dans lequel Patch est le premier accusé. Tous semblent se liguer contre lui, et il ne peut se défendre convenablement. Sands lui-même, qui lui a fait confiance, est sur le point de le lâcher. Patch s'explique alors : l'équipage du navire, à la solde d'un armateur véreux et trafiquant, a voulu saborder le navire pour toucher l'assurance d'une cargaison qu'il n'avait plus. Patch et Sands, à leur risques et périls, vont visiter en plongée les cales inondées du Mary Deare et manquent d'y perdre la vie. Mais ils parviennent à faire éclater la vérité, Patch est innocenté et conserve sa licence de capitaine au long cours.

>> AFFICHES


>> NOMINATIONS ET RÉCOMPENSES
-

>> AUTOUR DU FILM
En 1957, la MGM entama des négociations avec Alfred Hitchcock pour que celui-ci produise et réalise The Wreck of the Mary Deare, un roman de Hammond Innes dont elle venait d'acheter les droits, et celui accepta rapidement pour un salaire de 250.000$ et un pourcentage sur recettes. Bien que n'ayant signé aucun contrat, le réalisateur commença à travailler au projet, et engagea un scénariste, Ernest Lehman (scénariste entre autres du Grand Chantage puis de La mort aux trousses ou West Side Story). Les deux hommes ne parvinrent pas à tirer un bon scénario de ce roman et se mirent à réfléchir à une nouvelle idée, qui allait devenir La mort aux trousses, et abandonnèrent progressivement l'adaptation de Mary Deare. (Marshall Deutelbaum et Leland Poague, A Hitchcock Reader, Blackwell Publishing, 1986).

Charlton Heston évoque le tournage de Cargaison dangereuse dans son Journal de Bord : il venait à peine de terminer le tournage de Ben-Hur et s'envolait encore parfois tourner quelques gros plans pour cette fresque épique, pourtant il compris vite qu'il n'était pas la vedette de ce film, en témoignent ses écrits à la date du 27 avril 1959 : "Il est de plus en plus clair qu'il s'agit d'un film de Gary Cooper !". Des années plus tard, il nuança ses idées de l'époque en écrivant : "J'ai été chanceux de le faire. L'expérience de travailler avec lui et l'amitié qui se développa fut l'une des plus précieuses que j'ai eu dans ce milieu. C'était un charmant gentleman et un grand professionnel. Il n'y en a pas beaucoup comme lui."

Durant le tournage de la séquence dans la tempête, lorsqu'il est censé retourner dans son bateau avec une corde, Charlton Heston se blessa à l'épaule. Pourtant, le réalisateur Michael Anderson insista pour qu'il recommence la prise, ce qu'il fit, une seule et unique fois. L'impression de réalisme est alors d'autant plus forte quand on voit la séquence à l'écran.

Le film fut un succès en France : 1 223 239 spectateurs se déplacèrent dans les salles. Il est à noter en outre qu'aucune scène ne fut tournée en France, bien que l'action se déroule pendant quelques scènes à Saint-Malo.

>> RÉPLIQUES
- "Nous allons droit sur les Minquiers, vous savez ? Vous essayez de vous tuer ou quoi ?
- Ce que j'essaie de faire, cela me regarde.
- Écoutez moi capitaine ...
- Non, vous écoutez moi ! Je ne vous ai pas demandé de venir et c'est moi qui commande. Si cela ne vous plaît pas, vous pouvez plonger et partir à la nage !"
(Charlton Heston/Gary Cooper)

- "Ce n'est pas facile ici d'obtenir ce que l'on veut si on ne parle pas français. Le seul mot que je connaisse c'est "cognac".
( Gary Cooper)

- "Dites moi capitaine, aimiez-vous bien mon père ?
- C'était un bon marin.
- Oui. Mais l'aimiez vous bien ?
- Je ... ne le connaissais pas bien."
(Virginia McKenna/Gary Cooper)

- "Sir Wilfried a vu juste à votre sujet. Vous étiez désespéré. Il vous a presque accusé d'avoir assassiné le capitaine Taggart et vous n'avez même pas essayé de réfuter cette accusation !
- Je ne pouvais pas ... Car j'ai bien tué le capitaine Taggart."
(Charlton Heston/Gary Cooper)

>> CRITIQUES
"Ce drame de la mer se situe au-dessus des habituelles histoires de mer du fait des rebondissements qu'il comporte, de la qualité de la photographie et de l'excellence de la distribution. L'interprétation que donne Cooper du capitaine Patch est conforme aux données du scénario ; Charlton Heston, son partenaire, lui donne admirablement la réplique et ils exécutent, ensemble, un merveilleux duo." (Homer Dickens, Gary Cooper, Paris, Henri Veyrier, 1975)

"En bref, ce film est exactement ce qu'il prétend être, ni plus ni moins ; les amateurs d'aventures de mer toutes simples et viriles y trouveront leur compte." (Paul V. Beckley, New York Herald Tribune, 1959)

"Les réalisateurs de Cargaison dangereuse ont commis la même erreur que d'autres metteurs en scène. Ils tiennent absolument à présenter Cooper sous les traits d'un homme fier ... viril, sensible et mal compris à cause de sa réserve naturelle." (Hazel Flyn, Beverly Hills Citizen, 1959)

"Il est néanmoins étonnant qu'il ne soit pas resté plus célèbre, car voir s'affronter, dans un très beau cinémascope, deux monstres sacrés [...] demeure un plaisir constant d'autant plus que ce film d'aventures à suspense se révèle être une belle surprise malgré une mise en scène qui aurait méritée d'être moins impersonnelle." (Erick Maurel, DVDClassik, 2005)

>> PHOTOS DU FILM


>> PHOTOS D'EXPLOITATION


>> PHOTOS DE TOURNAGE


>> DOCUMENTS