mardi 3 janvier 2012

Les plus belles entrées de Gary Cooper à l'écran : Le Rebelle (1949)

La première image d'une star à l'écran, au même titre que la dernière, est celle que l'on retient souvent le mieux. Et il apparaît que dans les films de Gary Cooper, les réalisateurs (et scénaristes) savaient soigner l'entrée de la vedette préférée du public américain. Petit florilège personnel - et donc subjectif - des plus belles entrées à l'écran de Gary Cooper :

Le Rebelle (The Fountainhead, 1949)


Tout dans ce film est magnifique, à commencer par la superbe photographie de Robert Burks, mêlée à la mise en scène soigné de King Vidor. Et peut-on rêver plus mystérieuse et charismatique entrée pour Gary Cooper ? Filmé de dos, dans l'ombre, il encaisse sans prononcer un mot les conseils et réprimandes d'architectes qui jugent son style trop novateur, trop visionnaire. Le dernier n'est guère plus accueillant pourtant il reconnaît le talent du jeune homme. "Je devrais vous foutre à la porte tout de suite. Vous commencez demain matin". La caméra s'approche lentement du visage de l'architecte qui demande "Comment vous appelez vous ?"


Cooper, s'éloignant vers la porte, se retourne pour lâcher un "Howard Roark" laconique, avant de quitter la pièce. Vient ensuite une ellipse de plusieurs mois, symbolisée par les pages du calendrier qui se tournent au vent, avant que l'on ne retrouve Gary Cooper/Howard Roark et son patron, sur le déclin, prêt à mourir. S'ils s'avancent à deux dans ce couloir à contre jour, c'est bien seul que Coop' devra affronter le conformisme intolérant de ses collègues.

Écouter un extrait audio (en Version Originale) :

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