vendredi 6 mai 2011

Si toi aussi tu m'abandonnes/The Ballad of High Noon (La chanson du Train sifflera trois fois - High Noon)


Cette chanson a été composée par Dimitri Tiomkin et écrite par Ned Washington en 1952 pour le film Le train sifflera trois fois (High Noon, réalisé par Fred Zinnemann). Elle participa probablement au succès du film et reste aujourd'hui un classique de la musique/chanson de film. Le prestigieux American Film Institut l'a classée 10ème plus belle musique de film de tous les temps, et 25ème plus belle chanson de film de tous les temps.

Paroles françaises
Si toi aussi tu m'abandonnes
O mon unique amour, toi 

Nul ne pourra plus jamais rien, 

Non, rien pour moi 

Si tu me quittes plus personne

Ne comprendra mon désarroi

Et je garderai ma souffrance

Dans un silence

Sans espérance

Puisque ton cœur ne sera plus là
 
C'est la cruelle incertitude
Qui vient hanter ma solitude 

Que deviendrai-je dans la vie

Si tu me fuis

J'ai tant besoin de ta présence

Tu restes ma dernière chance

Si tu t'en vas, j'aurai trop peur

Peur, de ne plus vivre une heure 
Si toi aussi tu m'abandonnes
Il ne me restera plus rien

Plus rien au monde et plus personne

Qui me comprenne

Qui me soutienne

Ou qui me donne simplement la main 

Attends, attends, attends, demain.


Paroles originales
Do not forsake me, oh, my darlin',
On this, our wedding day.
Do not forsake me, oh, my darlin',
Wait; wait alone.
I do not know what fate awaits me.
I only know I must be brave.
For I must face a man who hates me,
Or lie a coward, a craven coward;
Or lie a coward in my grave.

Oh, to be torn 'twixt love an' duty.
S'posin' I lose my fair-haired beauty.
Look at that big hand move along,
Nearing high noon.

He made a vow while in state prison:
Vowed it would be my life for his an',
I'm not afraid of death but, oh, what shall I do,
If you leave me?

Do not forsake me, oh, my darlin':
You made that promise as a bride.
Do not forsake me, oh, my darlin'.
Although you're grievin', don't think of leavin',
Now that I need you by my side.

Wait along, (Wait along.)
Wait along.
Wait along. (Wait along, wait along, wait along, wait along.)

En France, elle fut popularisée par le chanteur John William (sur des paroles de Henri Contet et Max François), et reprise plusieurs fois, par Lucienne Delyle notamment. Plus récemment, le chanteur cinéphile Eddy Mitchell en a proposé une très belle version dans son album Grand Format (2009).


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